L’Echec

Quand le fil se tisse,

Que les idées glissent

Lisses, (fragiles) et multiples.

Le Défi (arrive, )simple.

Il regarde et souri

Jamais un seul réussi

Parmi des centuples.

Les Echecs s’accouplent

et s’accumulent lisse (comme les hélices)

grandissent et vieillissent.

L’Echec, le visage surpeuplé

de larmes, de poussières souple

Une immense souffrance enfouie

Mais elle m’écrase,à mon tour, à moi aussi

Je peux grandir, l’apprivoiser, et l’écraser

La dominer,la chiffonner et l’anéantir.

Dialogue Intérieur

Solitude, te voilà éprise de moi,

Je n’ai pas choisi de t’avoir pour miroir,

C’est toujours toi qui me colle à la peau,

Tu t’immisces en moi une fois de trop,

Ecrase mes poumons et mon souffle,

Tout change en ta présence,

Aussitôt mes sentiments se camouflent

Et je continue à chercher le sens

J’ai eu envie de rire aux vents contre les tempêtes

Mais toi qui me colle trop franchement, tu me rends incomplète,

Solitude, tu m’apportes l’écriture verve,

Une face positive que tu conserves.

Folie

Un pas, et puis l’autre,

Promenée, par l’ennui,

Magnétisée loin de vos êtres

Face à un ramassis de conneries

Une quête perpétuelle,

envie inusuelle

De t’aimer de passion inédite

De briser toutes ces limites,

Finir en un éclats,

Vivre pas à pas

Profitant de ces instants figés

Pour ne jamais se sentir glacé

English

I wish that I could see the world

See the end of that big massive hole

Wake up every morning feeling proud of myself

Finally drill the flesh around my shelf

I’m done being sorry to be here

Don’t need all the experience required

Today i’m rising, walking and waiting

Some of you, are ready to notice i’m more than that thing

You imagine, observe as if i was a piece of meat

Controlling me, forcing me to be neat

I don’t use the word, they come to me

Saint Val-en-chien

C’est la saint-Valentin

C’est l’heure d’être coquin,

de ta tignasse m’enlacer,

de tes baisers s’entrechoquer.

A la une, A la deux,

A deux, c’est mieux

On est plus heureux

On s’écarte des cieux

Toi, tes genoux fléchit

mon sourire s’affranchit

Toi, tes mains raidie

mon pantalon aussi

Et c’est Ce soir à la chandelle

Que ta lumière va s’allumer

Je t’attendrai près de la tonnelle

Ta peau sera vénérée .

« Le bal des hypocrites »

Levons-nous, pour démontrer l’infâme,

Ce que humain amasse et acclame

Hérésie, frénésie, que l’hypocrisie

On se tord,on se déchire, on s’extasie,

Moi en transe, élancée,

Clairvoyance ou stupidité ?

Allons au bal ce soir mes amis,

ce soir on s’oublie,

Pulsion déchirante animale,

contorsionnée dans ce choc frontal.

Hypocrisie mais pas que,

on s’accroche en attendant que,

Humain et humanité reprenne racine,

Une essence pure dans un nuage de fumée,

Tout défaut gommé

Ou combattu par les ablastines.

Pas d’inspiration pour le titre

Dans la vie pas de cadeau,

Plus facile d’ouvrir ses cuisses

Que de couper ses barreaux,

Tu crois que j’ai trop de vices,

Mais tout ce que j’ai, ce sont des maux

 

On m’a dit que j’étais folle

Mais non je ne l’étais pas

Car c’est à cause de toi,

Que j’ai dû prendre mon envol,

Cette fête c’est quand même de la blague

 

C’est ta fête, ça me rappelle le bon vieux temps,

Celui où, sur moi, tu cognais

À mesure, que l’envie ou la colère te procurais

Oui celui-là le bon vieux temps

Lorsque je n’étais encore qu’une enfant